Artiz Erkiaga : à redécouvrir

Artiz Erkiaga, avant, 26 ans, revient sur le fronton de Saint-Jean-de-Luz à l’occasion du match de poule du Mondial Pro 2013 qui aura lieu jeudi, le 22 août. Associé à Txasio il sera opposé aux vainqueurs d’un premier tour de brassage qui a eu lieu à Biarritz le 19 août et qui a qualifié la paire Moresmau-Ibai Erkiaga. S’agissant de ce dernier précisons tout de suite qu’il n’est que l’S’agissant de ce dernier précisons tout de suite qu’il n’est que l’homonyme d’Artiz. « Il n’est pas de ma famille mais j’ai déjà joué contre lui cet été et… j’ai perdu, précise Artiz. Mais cette fois on ne va pas se laisser faire/nbsp]».
Si l’on dit qu’il revient, c’est qu’il y a deux ans il avait été une quasi-découverte pour le public de Saint-Jean-de-Luz. De même pour le joueur ou presque : il n’avait pas joué dans la cancha luzienne depuis dix ans…. Il était forcément amateur puisque très jeune. «/nbsp]C’est un fronton assez naturel qui me plait bien » avait-il commenté. Et son jeu pétillant et inspiré avait fait vibrer les spectateurs.
Artiz doit son approche de la cesta punta à son frère, Aitzol, son aîné de cinq ans, qui avait choisi cette discipline. C’est à 9 ans qu’il a porté le premier gant au fronton de Lekeito proche d’Ipaster où il est né le 9 juin 1987. « A cette époque, dans le village, tout le monde jouait à la cesta. Tous les enfants pratiquaient ce sport » dit Artiz.
Mais c’est à Markina qu’il a décidé de passer pro (il avait vingt ans) avant de prendre immédiatement l’avion pour Miami. Un hasard ? Pas du tout ! Son frère y avait déjà posé ses gants. « Il m’a pris sous son aile et je me suis d’ailleurs installé avec lui » confie Artiz. Dont la réussite est rapide. Il a été vite classé deuxième avant des quinielas derrière la légende Goikoetchea.
Et il joue toujours là-bas. « Nous restons fidèles au fronton de Miami et mon désir est d’y rester le plus longtemps possible, dit-il. Mais je reviens tous les étés jouer en Euskadi avec un immense plaisir. Cela me permet de retrouver ma famille. En plus c’est un bonheur de jouer des parties au lieu des quinielas et surtout devant un gros public. C’est important pour la motivation.
A-t-il un modèle ? « Non, pas spécialement, dit-il. Je regarde jouer très attentivement et j’essaie de prendre un peu à chacun. » Si on lui demande quel est son point fort, « errebot » répond-t-il spontanément. Finalement, et c’est louable, il est plus prolixe concernant les défauts qu’il se reconnaît : « le but et le coup droit, dit-il. Je manque un peu de puissance sur le coup droit. Je ne fais pas d’entraînement spécifique je pense que c’est en jouant que ça va venir. Par contre je travaille beaucoup le but. A Miami je consacrais au moins une demi-heure avant chaque partie à ce geste. Et cela s’améliore petit à petit. » Une confession qui date aujourd’hui de deux ans. On verra le 22 août s’il a progressé.