Tonio : encore du neuf

François Mendes, alias « Tonio la Plancha » va encore marquer de son empreinte cette soirée (parmi d’autres) du jeudi 18 juillet. Cette participation est un bonheur permanent pour ce garçon de 38 ans, natif de Soustons et qui, alors employé à la chaudronnerie de Magescq a préparé, en dehors des heures de travail, son envol en solitaire dans une cabane de 30m2 prêtée par son beau-père.
C’est ainsi que ce bricoleur de génie, doté d’un sens inné du commerce, hyper-actif, a créé TSMP (Tonio Serrurerie Métallerie Plancha). On était en 2000 et depuis l’ascension a été fulgurante. A ses qualités naturelles il faut ajouter un bon « nez » qui lui a fait imaginer que le marché de la plancha était d’avenir. Aujourd’hui la plancha est carrément devenue un fait de société dont il reste la locomotive. Ainsi il y a deux ans il avait ouvert son horizon vers les planches électriques. Il a désormais un produit fini la « plancha Electica ». Et comme d’habitude, la concurrence, qui fait rage dans le secteur, a emboîté le pas. La bataille n’a jamais fait peur à François.
Mais aujourd’hui le marché est torride. « C’est très rude, très compliqué, confesse François. Les entreprises du secteur n’hésitent pas à délocaliser. Nous on veut rester ici et fabriquer français. En plus, hormis la concurrence, les rapports avec les clients sont plus tendus. C’est l’époque qui veut ça. Mais on ne baisse pas les bras… »
D’ailleurs « Tonio » a gardé ses 25 salariés et embauche même dans le domaine commercial. « On veut mieux occuper l’espace grand ouest et surtout on veut se développer à l’export dans les pays limitrophes de la France » explique François.
Qui a encore son arme préférée à dégainer : l’innovation. Et il va frapper à la rentrée avec un tout nouveau concept : la cuisson barbecue à infrarouge en vertical. « Une côte à l’os de 1kg5 est cuite en 6 minutes, précise François. C’est très écologique et là on est en avance sur tout le monde. Nous avons déposé le brevet au niveau européen. La concurrence va devoir encore courir derrière nous… » Bref l’histoire de Tonio continue.