Aimar a soigné sa condition physique

Aimar Aldazabal Espilla. De son prénom il a fait un nom. Car celui de sa famille couvre une belle lignée de cesteros dont le patriarche est Félix. Encore un prénom mai qui résonne au firmament de la pelote. L’extraordinaire arrière, indéboulonnable, reste dans toutes les mémoires. Il a fait sa « despedida » à Saint-Jean il y a deux ans. Mais à 50 ans, toujours indestructible physiquement il a repris le chemin des canchas. Où il joue volontiers avec son neveu, Aimar, qui ne s’en plaint pas !

 

Vainqueur lors des internationaux 2012 de Saint-Jean-de-Luz, Aimar a fait une entrée tonitruante dans la session 2013. Associé à Eric Irastorza (quand même…) il a décroché sa place lors de la finale de ce trophée Argal au terme d’une partie en deux temps. « Difficile la première manche, dit Aimar. Je ne sentais pas mes coups et je ne réussissais pas ce que je voulais ». Il faut dire que son compère de l’arrière, Irastorza, qui renouait avec la cancha après dix jours d’arrêt total, avait lui aussi beaucoup de mal à retrouver le rythme et les dimensions du jai alai.

 

« Lors de la deuième manche, je me suis senti mieux, confie Aimar. Et comme Eric a aussi monté d’un cran, tout de suite tout a été plus facile. J’espère qu’en cette soirée du 16 juillet (voir par ailleurs) on aura le même niveau que lors de la conclusion de la demi-finale. Je veux faire au moins aussi bien que l’an dernier avec une victoire et même mieux. Il ya d’autres parties à disputer… »

 

Il a les moyens de réussir. Il est apparu cette année dans une condition physique irréprochable. « Je me suis beaucoup entraîné cet hiver, explique-t-il. J’ai fait de la montagne, de la musculation et pas mal de parties à Beretua avec Meabe et « tonton » Félix. Comme j’(ai une licence française aussi j’ai également participé aux championnats de France Pro. Tout cela me permet d’arriver en bonne forme aux Internationaux de Saint-Jean-de-Luz ».

 

Ce qui n’empêche pas Aimar de continuer à concilier cesta punta et vie professionnelle. Rappelons qu’il est cadre dans une entreprise familiale de transports. « Je commence tôt, donc je finis tôt cer qui me permet de consacrer pas mal de temps à la pelote ». Cela dit, et lui ne le dit pas, cela fait des journées bien longues….

 

Cette année sera celle, aussi, des championnats du monde professionnels de cesta punta organisés par Biarritz avec passage à Saint-Jean-de-Luz. On ne connaît pas encore les noms des sélectionnés. Mais Aimar a de l’espoir. « Je n’ai encore eu aucun contact avec l’organisation, dit-il. Mais j’ai bon espoir d’en être. Et si j’ai le bonheur d’être choisi je vais me défoncer pour aller le plus loin possible… »

 

Sachant qu’il allait jouer avec Aimar, avant la partie du 11 juillet, Eric Irastorza, la référence, avait dit : « C’est un bon petit gars je suis heureux de jouer avec lui ». Confirmation de leur complémentarité en ce 16 juillet (voir les résultats par ailleurs).

 

 

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